Edito de Jean-Charles Colas-Roy

Cette loi “climat et résilience” s’inscrit à la suite de nombreuses avancées législatives et de mesures concrètes en faveur de l’environnement voulues par le Président de la République et par notre Majorité durant tout le quinquennat et ce, dès 2017. 

Pour la transition agricole, la loi EGalim (2018) a par exemple fixé un objectif d’alimentation bio dans les cantines scolaires à 50% d’ici 2022.  

Pour la transition énergétique, la loi hydrocarbures (2017) a fait de la France le premier pays à interdire toute nouvelle exploration et exploitation d’hydrocarbures sur le territoire d’ici 2040. La loi ELAN (2018) prévoit notamment une stratégie ambitieuse de rénovation thermique pour des bâtiments sobres en énergie. Enfin, la loi énergie climat(2019) a également introduit l’objectif de neutralité carbone à l’horizon 2050 et a organisé la fermeture des 4 dernières centrales à charbon de Métropole d’ici 2022. 

Pour la transition vers des mobilités plus douces, la loi d’orientation des mobilités (2019) prévoit la mise en place de nombreuses Zones à Faibles Émissions (ZFE) mais aussi la création d’un “forfait mobilités durables”.  

Pour la transition de nos modèles de consommation et de production, la loi AGEC votée en 2020 acte de grandes avancées : la réduction de 50% du gaspillage alimentaire d’ici 2025 (par rapport à 2015), l’interdiction de la vaisselle jetable dans de nombreux secteurs d’ici 2023 (restauration rapide, livraison à domicile), la lutte contre les dépôts sauvages ainsi que de nombreuses mesures en faveur de l’économie circulaire. 

Pour la relance verte de notre pays suite à la crise économique du COVID, le Plan de Relance voté fin 2020, dédie 30 milliards d’euros à la transition écologique dont les aides sont d’ores et déjà en cours d’attribution dans nos territoires (rénovation des bâtiments publics, plan hydrogène, soutien au fret ferroviaire, réindustrialisation, etc). 

Parallèlement à l’évolution de la législation pour mieux lutter contre le réchauffement climatique, le Gouvernement a également pris des décisions à haute valeur symbolique comme l’abandon de plusieurs projets : Notre-Dame-des-Landes en janvier 2018, la mine de Montagne d’or en Guyane en mai 2019, Europacity en novembre 2019 et le Terminal T4 de l’aéroport de Roissy en février 2021. Afin de veiller au respect des objectifs de réduction des émissions de GES de la France, le Président de la République a également créé le Haut Conseil pour le Climat,véritable vigie de la stratégie climatique du Gouvernement depuis 2018. 

A quelques mois des élections présidentiellessoyons fiers de ces avancées écologiques majeures pour le pays et poursuivons notre ambition afin d’accélérer les transitions. C’est tout l’objectif des travaux législatifs à l’agenda d’ici la fin du mandat, avec notamment l’examen d’une proposition de loi visant à réduire l’impact environnemental du numérique. Le retour du texte climat et résilience à l’Assemblée nationale sera également décisif puisque certaines dispositions inscrites dans le projet de loi doivent aujourd’hui être actualisées et amplifiées pour s’aligner sur le nouvel objectif de réduction des émissions de GES au sein de l’Union européenne.  

Votée en avril dernier, la loi européenne sur le Climat fixe dorénavant un objectif de réduction d’au moins 55% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 par rapport à 1990. L’Allemagne s’est même engagée à infléchir ses émissions de 65% d’ici à 2030, soit une réduction plus ambitieuse de 15 points par rapport à l’objectif de l’Accord de Paris. Alors que la France présidera le Conseil de l’Union européenne au premier semestre de 2022, il devient impératif de saisir chaque opportunité pour renforcer notre ambition sur les sujets environnementaux et ainsi accroître notre leadership écologique parmi les États-membres de l’Union 

La transition écologique s’appréhende de façon collective et dépend d’une action commune et concertée entre les citoyens, les entreprises et les collectivités publiques. Nous avons chacun un rôle à jouer et nous pouvons tous être acteurs engagés pour la préservation de l’environnement et de la biodiversité. C’est pourquoi, je vous invite à nous rassembler et à rejoindre pourunecause.fr, pour y partager vos propositions pour la transition écologique, ou tout simplement, pour débattre au sein d’une communauté de citoyens engagés. 

Jean-Charles COLAS-ROY,   

Responsable Transition écologique LaREM, 

Député de l’Isère. 

3 réflexions sur “Edito de Jean-Charles Colas-Roy”

  1. Laissons de côté la politique politicienne.
    Tous les organismes dont le sérieux, l’indépendance et la compétence sont indiscutables (GIEC, AIE, Académie des Technologies, France Stratégie…) indiquent qu’il est urgent de réduire nos émissions de CO2, et que la priorité d’action et d’investissement ne concerne pas le secteur de la production d’électricité qui est déjà décarboné, mais les autres secteurs, dont les transports et le tertiaire.
    Il faut donc concentrer nos maigres ressources sur ces deux derniers secteurs, et maintenir les filières nucléaire et hydraulique qui ont fait le succès du premier.
    Notamment arrêter de subventionner éolien et solaire qui dégradent notre bilan carbone tout en coûtant un “pognon de dingue” en subventions (120 milliards d’€ sont déjà engagés inutilement).
    Une industrie électrique basée sur l’hydraulique et le nucléaire permettra de décarboner directement en grande partie le secteur des transports (véhicule électrique) et du tertiaire (PAC – pompe à chaleur) et aidera à décarboner les autres (industrie, mobilité lourde) en produisant de l’hydrogène électrolytique à coût raisonnable.
    Le climat sera ainsi préservé (tout du moins notre contribution nationale), en permettant le réindustrialiser notre pays et en lui garantissant l’indépendance énergétique dont il a besoin.
    Tout le contraire de l’Allemagne engagée dans une politique stérile d’énergies dites renouvelables (éolien) : cette filière émet actuellement 8 fois plus de CO2 que nous (car le charbon vient au secours du vent une bonne part du temps), le kWh y est deux fois plus cher, et l’Allemagne s’apprête à acheter massivement du gaz à la Russie de Poutine.

  2. William-Nicolas

    Bonjour,
    Est ce que vous avais une perméance a Paris
    pour vous déposer un dossier ou pour vous parle de vive vois au sujet d’un brevet d’emballage écologique

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